Vidéo : Je voudrais aider les autres enfants victimes d’engins explosifs
46 % d’enfants parmi les victimes civiles de mines et de restes explosifs de guerre* : un constat accablant. Découvrez en vidéo le témoignage de Kanha au Cambodge, soutenue par Handicap International.

© J. Gustin / Handicap International
Découvrez le témoignage vidéo de Kanha, ci-dessous :
La proportion d’enfants parmi les victimes civiles de mines et de restes explosifs de guerre est passée de 39 % à 46 % entre 2012 et 2013. Une augmentation due, notamment, à la hausse du nombre d’accidents en Afghanistan, en Syrie et en République du Soudan du Sud.
"Les familles généralement pauvres se retrouvent dans une situation de grande précarité car elles doivent payer les frais médicaux liés à l’accident. Supporter, en plus, les coûts de la scolarité devient impossible. C’est une véritable double peine qui s’abat alors sur ces enfants, blessés par leur accident et condamnés à la pauvreté."
Marion Libertucci, responsable du plaidoyer à Handicap International.
Face à cette injustice flagrante, Handicap International appelle les États
à débloquer les moyens financiers et humains nécessaires
pour une éducation accessible à tous.
En 2013, 3 308 victimes de mines et restes explosifs de guerre ont été recensées. Mais le nombre réel de victimes est probablement sensiblement supérieur. En effet, dans certains États et territoires en conflit ou ne possédant pas de système de recensement, les victimes ne sont pas enregistrées.
* Rapport du Landmine and Cluster Munition Monitor publié en novembre 2014.