Un nouvel usage de sous-munitions !
Handicap International condamne l'utilisation d'armes à sous-munitions en République du Soudan du Sud. Le service de l'action antimines des Nations Unies a trouvé début février des restes de ces engins meurtriers sur la route qui relie Juba à Bor, au sud du pays. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a également condamné l'utilisation de ces armes dans un communiqué et lors d'une déclaration.

© Camille Lepage / Handicap International
« Nous n'avons pas d'information sur l'identité des responsables de cette nouvelle utilisation, mais nous condamnons tout emploi de cette arme interdite », a déclaré Marion Libertucci, responsable du plaidoyer pour Handicap International. « Les sous-munitions causent des dommages inacceptables aux civils et ne doivent jamais être utilisées. »
La République du Soudan du Sud souffre déjà d'une contamination par ces armes due à des utilisations antérieures. Selon le rapport de l'Observatoire des armes à sous-munitions, leur présence a été identifiée dans les 10 États du pays. « Il est irresponsable de causer une propagation supplémentaire en République du Soudan du Sud étant donné le caractère aveugle de l'arme et le fardeau actuel que le pays a déjà du mal à éliminer. » a ajouté Marion Libertucci.
Une majorité des nations du monde a banni l'utilisation des armes à sous-munitions par la Convention d'Oslo, signée en 2008 et entrée en vigueur le 1er août 2010. Un total de 113 pays a signé cette Convention. Elle interdit la production, l'utilisation, le commerce et le stockage de ces armes et exige la dépollution des zones contaminées ainsi que l'assistance aux victimes. 84 États l'ont déjà ratifiée.
Handicap International appelle tous les États à adhérer à la Convention d'Oslo au plus vite.
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